Le Lycée de Mesnières et la Grande Guerre 1914-1918
Thèmatique pédagogique de la semaine du 10 au 14 /11/2014
LA SEMAINE COMMEMORATIVE AU LYCEE DE MESNIERES
C'est autour d'une exposition montée dans la salle des fêtes du village de Mesnières, en collaboration avec le Lycée, que s'est construite cette semaine thématique. Cette page va s'enrichir tout au long de cette semaine
L'EXPOSITION
L’année du centenaire de la grande guerre nous offre l’occasion de rendre un hommage appuyé à cette génération d’hommes et de femmes qui ont vécu et souffert de ce 1er conflit mondial. Des familles normandes, et parmi elles des familles mesnièroises, ont été éprouvées par cette guerre oh, combien abominable et cruelle… La commune de Mesnières-en-Bray associée aux associations d’anciens combattants du village et de Neufchâtel, en collaboration avec la section locale du Souvenir Français, avec deux enseignants du lycée Saint Joseph (Bernard Auriel et François Boudin) et de l’école St-Jacques, vous propose une exposition intitulée « La Normandie et Mesnières dans la grande guerre ».
Le Lycée et le village de Mesnières pendant la Grande Guerre
Lorsque la mobilisation générale est décidée le 1er août 1914 en fin d'après-midi, le tocsin sonne dans tous les villages de France. À Mesnières comme dans tous les villages du canton, c'est la résignation qui domine. Rapidement, les hommes mobilisables partent de la gare pour rejoindre leurs régiments, essentiellement à Rouen et dans la région. L'établissement scolaire de Mesnières contribue aussi à l'effort de guerre. Professeurs et anciens élèves sont également envoyés dans leurs unités respectives et très rapidement les combats apportent leurs lots de blessés et de morts. Le lycée est alors transformé en hôpital militaire car très rapidement, trop rapidement, le nombre des blessés dépasse les prévisions des chefs militaires. Il faut pourvoir au secours des blessés. Une association, les Dames Françaises, prend alors possession d'une partie du château et le transforme en lieu de convalescence pour les blessés avant de les renvoyer au front, c'est l'hôpital complémentaire n° 202 pourvu de 101 lits. Les premiers blessés arrivent rapidement par la gare de Neufchâtel. Mesnières en recevra 2143 et déplorera 2 morts dont l'un est enterré dans le cimetière communal
Le premier mort de la commune est tué le 7 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Le monument aux morts porte 31 autres noms. Des hommes de la commune, nés à Mesnières ou dans les communes environnantes. Des hommes âgés de 20 à 43 ans. Des hommes qui vont participer à toutes les grandes batailles de la Première Guerre mondiale comme leurs parcours individuels va le révéler. À travers leur exemple, c'est toute la guerre qui se déroule sous nos yeux. Ils sont les témoins des événements qui eurent lieu il y a 100 ans. Mais le village continue à vivre pendant la guerre.
Les femmes remplacent les hommes aux champs et les prisonniers de guerre allemands sont redistribués dans les fermes pour aider les agriculteurs. Tout un groupe sera même cantonné dans la forêt d'Eawy pour y couper du bois sous la garde de soldats anglais.
Article rédigé par F. Boudin, novembre 2014
Conférence de François Fouquet
Lecture des lettres et des carnets de soldat de 14-18 devant les classes du cycle BAC STAV
François Fouquet vient de sortir le tome III de son histoire de Neufchâtel-en-Bray durant la Seconde guerre mondiale.
EN SAVOIR PLUS
Retracez le parcours de guerre des Poilus en une seule recherche. Curieux, amateur ou spécialiste, accédez aux registres matricules des Archives départementales et au fichier des Morts pour la France du ministère de la Défense, réunis dans une base nationale.
Site internet de la mission Centenaire, chargée de l'organisation du Centenaire de la Guerre 1914-1918. Un site riche en informations. Vous y trouverez l'agenda de expositions, commémorations,...